D’après le rapport de l’Institut de l’élevage (Idele) publié fin juillet, 5 394 éleveurs ont enregistré des inséminations IPE, c’est 6 % de plus que l’année précédente. En 2020, les inséminations premières (IAP) réalisées par les éleveurs-inséminateurs représentent 12% de l’ensemble des IAP.
La croissance est importante avec +10% en 2020 ; soit 69 870 IAT supplémentaires réalisées dans les élevages IPE. Après une évolution plus modérée entre 2016 et 2018 (moins de 60 000 IAT IPE en plus/an), cela fait deux années consécutives que le nombre d’IAT IPE progresse de plus de 60 000 IAT/an.
Parmi les 74 959 élevages qui ont réalisées des inséminations en 2020, 5 394 éleveurs-inséminateurs ont eux-mêmes inséminés leurs femelles, c’est 6% d’éleveurs en plus par rapport à l’année dernière. Le nombre d’éleveurs IPE enregistrés est de 6 922 en 2020. Depuis le 1er janvier 2020, 142 nouveaux éleveurs (ou nouvelles raisons sociales) ont été déclarés pour inséminer au sein de leur troupeau.
8% des éleveurs IPE adoptent le recours à l’inséminateur jusqu’à 50% de leurs inséminations et 25% des éleveurs IPE font appel à l’inséminateur pour 50 à 99% de leurs IA.
Davantage d’IPE dans les grands troupeaux
Les éleveurs IPE sont plus représentés dans les troupeaux. L’activité IA IPE représente 14% de l’activité IAP dans les grands troupeaux >=100 IAP, jusqu’à 17% dans les très grands troupeaux de plus de 200 vaches, pour seulement 7% pour les troupeaux de moins de 100.