170 à 220 mg/l d’urée, au maximum dans le lait

La flore du rumen a besoin d’ammoniac et d’acides aminés pour se multiplier et synthétiser la fameuse protéine microbienne. Mais, attention à l’excès.

Sont en jeu:
• La santé de la vache et ses performances : le surplus d’ammoniac (fourni par trop d’urée alimentaire et/ou d’autres formes d’azote soluble) passe par le foie où il est transformé en urée, avant d’être éliminé, sous cette forme, dans les urines et le lait. Mais, ce processus n’est pas anodin : il est gourmand en énergie et en acides aminés au détriment de la production.
Et, le foie risque la saturation. Des rations bien calées donnent des dosages d’urée dans le lait compris entre 170 et 220 mg/l.
• Autre enjeu, l’environnement. L’optimisation des rations permet de produire plus de lait sur une même surface et, dans certains pays, d’éviter des pénalités. Les Pays-Bas par exemple pénalisent les élevages qui tournent au-dessus de 200 mg/l d’urée dans le lait, l’hiver.
Pour des rations plus rentables, une stratégie est d’éviter, dans le rumen, de dégrader trop les protéines nobles des tourteaux, de l’herbe ou de la luzerne et de maîtriser l’apport d’ammoniac.
L’objectif est d’obtenir une teneur en ammoniac la plus constante possible.

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