Pour 41 kg de lait produit, 8,5 kg de concentrés sont distribués au robot pour 100 kg de lait produit. Avec les concentrés à l’auge, le total est de 22,2 kg de concentrés pour 100 kg de lait.
La ration du troupeau au Gaec Holstein Alliance
Attention, une petite erreur s’est glissée dans le tableau du grand reportage du magazine de septembre 2021. L’avez-vous remarqué ? Les kilos d’eau ont été inversés avec les kilos d’aliments de production au robot.
Le temps de mélange est minuté
Le temps de pré-mélange varie de 6 à 12 minutes. « Cela dépend de l’usure des couteaux, de la quantité d’eau ajoutée et de la taille de coupe des fourrages ». Les couteaux sont changés tous les six mois et les contre-couteaux sont utilisés uniquement pour les vaches laitières. Actuellement, le temps de mélange final est de 8 minutes et la prise de force tourne à 540 tours. L’ordre de chargement est du plus grossier au plus fin et du plus sec au plus humide.
En pratique chez Lorry, c’est d’abord la farine de maïs et le soja, suivi de la luzerne, les minéraux et additifs pour terminer par l’ensilage de maïs et l’eau. « Une bonne ration est une ration qui ne se trie pas. L’objectif est d’avoir moins de 2 % de brins long supérieurs à 4 cm et un minimum de 22 % de NDF apporté par les fourrages », précise Philippe Arzul, directeur technique ruminant chez Vitalac.
Double bénéfice de l’ajout de l’eau
En plus de limiter le tri en collant les fines à la fibre, elle permet d’augmenter l’ingestion en descendant la matière sèche de la ration à 38-42 % MS. « On ne va pas plus bas, pour éviter l’encombrement », ajoute Phillipe Arzul. La technique s’inspire du compact feeding mais sans les inconvénients. « Le compact feeding demande trop de travail, il faut déjà faire tremper les concentrés dans l’eau la veille », complète Lorry.
Maximum 1,5 % de refus
Lorry ne veut pas plus de 50 à 150 kg de refus par jour. Soit 0,5 kg brut par vache en moyenne. « Avec le Juno, le troupeau a toujours à manger à volonté. Je veux éviter d’avoir plus de refus, la ration coûte cher et que faut-il faire des refus ? », évoque l’éleveur.