Agribashing. L’éleveur répond avec une fresque
Cet été, des militants qui se disent animalistes ont souillé les murs de la ferme de cette famille d’éleveurs porcin et bovin par des tags indécents : "Élevage = Nazisme" et "Auschwitz n'a jamais fermé". La famille Divanach, à Plonevez-Porzay dans le Finistère, répond par une fresque.
Profondément choqué par cette comparaison indécente venant souiller les murs de son élevage, Guillaume Divanach a décidé de faire appel à l’artiste breton Heol pour réaliser une fresque symbolisant le rôle fondamental des agriculteurs pour "Nourrir notre humanité".
La main qui nourrit
Sollicité par la famille Divanach pour recouvrir le mur souillé par les tags insultants, Heol a mis en couleur le message imaginé par Guillaume Divanach : "Nourrir notre humanité". Des mots simples qui reviennent aux fondamentaux de l’élevage, une activité millénaire indissociable du développement de l’Homme. Pour illustrer ce message, Heol a imaginé une main tendue vers l’autre, ce geste que font chaque jour les agriculteurs : la main qui nourrit.
Face à la montée de l’antispécisme et de militants vegans de plus en plus radicaux, cet acte interroge sur les attaques dont sont victimes les agriculteurs, la défense d’un régime alimentaire omnivore et la souveraineté alimentaire française. En 2019, plus de 15 000 actes d’agribashing (intimidations, intrusions, vols, attaques…) ont été enregistrés en France, soit 2 chaque heure.
Le concept d’"Holocauste animal" défendu par les antispécistes n’est aucunement recevable. C’est une profanation de la raison d’être des agriculteurs, de leur contribution à nourrir l’humanité.
On ne peut comparer l’un des pires actes de l’histoire de l’Homme au fait que nous abattions des animaux qui permette de nous nourrir. Cette provocation sert une propagande nauséabonde cherchant à comparer la Shoah à la situation des animaux d’élevage dont la finalité est d’être abattus pour s’en nourrir.
Source. Communiqué Les Z’Homnivores