Avec le Véto. Les indications principales au drenchage
Deux indications principales au drenchage :
• Réhydrater dans l’urgence. C’est le cas, par exemple pour une vache diagnostiquée avec une mammite gangreneuse. Une course contre la montre s’engage, pour lutter contre l’état de choc, stopper la propagation des toxines et les éliminer.
• Relancer une panse atonique. « Le rumen fonctionne avec des récepteurs au volume » explique le vétérinaire Thimotée Audouin. Plus on le dilate, plus il va se contracter. C’est mécanique.
Grâce au volume du liquide, le rumen retrouve de la motricité. Première étape vers le retour de l’appétit.
Beaucoup d’éleveurs font un drenchage juste après vêlage et c’est une bonne idée. Non seulement pour relancer l’appétit, mais aussi pour limiter le risque d’un déplacement de caillette par le fait de préserver un gros volume ruménal.
Des solutions riches en calcium aident également à prévenir des fièvres de lait.
Mais, attention, un seul seau ne suffit pas. Et, le drenchage n’est pas une pratique sans risque (fausse-route). Le Dr Timothée Audouin montre comment procéder avec méthode et précaution dans le Dossier « Avec le véto. Un drenchage salutaire et en sécurité ».
Dossier paru dans PLM n°486 de février 2017, accessible via les archives du PLM numérique (Accès réservé aux abonnés)