Quatre essais sont réalisés avec un protocole commun : les mêmes 24 variétés et avec un dispositif à 4 répétitions. L’Eure, l’Ille-et-Vilaine, la Seine-Maritime et le Nord ont accueilli les essais 2021.
Qualité et rendements
Dans un communiqué bilan d’essai, l’ADBFM, livre les conclusions : « Après l’année 2020 où, malgré des conditions très difficiles, la betterave fourragère avait prouvé ses capacités de résilience en maintenant une teneur en matière sèche (MS) moyenne supérieure à 17 %, cette année 2021 renoue, en plus avec les rendements élevés. Ainsi, avec un taux moyen de matière sèche de 16.97 %, le rendement moyen du regroupement des 4 essais dépasse les 100 tonnes de racines par hectare. Cela a permis de produire, en moyenne, plus de 18 tonnes de matières sèche par hectare, l’équivalent de plus de 20 000 UF/Ha ».
24 variétés évaluées
Parmi les variétés du réseau d’essais, trois 3 types de betteraves fourragères sont à distinguer, pour permettre « à tous les éleveurs de choisir le type qui conviendra le mieux à leurs usages, leurs objectifs, leurs animaux et leur type d’alimentation » :
- Le type « Moyennement riche en MS » : ce sont des betteraves polyvalentes pouvant être pâturées et/ou distribuées entières ou en morceaux aux animaux.
- Le type « Riche en MS » : ces betteraves sont plus productives (MS/ha) et se conservent mieux. Il est préférable de ne pas les donner entières aux animaux.
- Le type « très riche en MS » : ces variétés plus récentes sont aussi les plus productives en rendement MS par hectare. Leur teneur élevée en sucres solubles les destine à des rations bien adaptées. Elles doivent être distribuées en morceaux.
Voir TABLEAU et GRAPHIQUE des résultats d’essais variétaux (en téléchargement au format PDF en bas de cet article)