Cellules. 5 facteurs de risque, autour des robots de traite

« Santé mammaire et robots de traite ». Sur ce thème, les chercheurs de l’équipe M-team, à l’université de Gent, ont participé à une vaste enquête terrain. Pour cette étude, 48 fermes laitières équipées d'un robot de traite DeLaval ou Lely ont été visitées en Belgique et dans le sud des Pays-Bas. Les exploitations disposaient en moyenne de deux robots et de 101 vaches, avec une production de 31 kg de lait / vache / jour. 

De nombreuses informations et données ont été collectées. Elles ont été associées aux paramètres de santé mammaire. Les chercheurs M-team ont pu ainsi identifier et chiffrer cinq facteurs de risque, en lien direct avec les pratiques.

Facteurs de risque de dépasser 200 000 cellules

Ainsi, le risque d'un taux cellulaire élevé, au niveau du troupeau (risque d’être > 200 000 cellules / ml de lait), augmente… 

- lorsque les poils du pis sont tondus ou brûlés moins de quatre fois par an. « Le risque d’un taux cellulaire élevé est 2,5 fois plus important, dans ce cas, » ;

- lorsque le sol des aires de circulation n’est pas nettoyé plus de deux fois par jour. Le risque de cellules est alors 2,9 fois plus élevé ;

- lorsque la durée moyenne, dans le robot, par vache par traite - c'est-à-dire le temps entre l'entrée et la sortie de la stalle - n'était pas comprise entre 6,5 et 7,5 minutes. Dans ce cas, le risque de cellules est 2,3 fois plus élevé ;

- lorsque, ce n’est pas un produit de pulvérisation fournit par l’entreprise des robots, qui est utilisé. Le risque de cellules ressort 2,3 fois plus élevé ;

- lorsque 4 % des vaches ou plus, chaque mois, ont des problèmes de boiterie (risque 2,1 fois plus élevé) ;

Si ces cinq facteurs de risque sont réunis, « le risque d’une augmentation de cellules ( > 200 000) est trois plus élevé (+94 %) ». 
Par comparaison, quand l’élevage applique, face à ces cinq points sensibles, les bonnes mesures, « la probabilité d'une augmentation du taux cellulaire, au niveau du troupeau, descend à 29 % ».

Facteurs de risque de nouvelles infections

Puis, l’équipe M-team s’est penchée sur le risque d'un taux élevé de nouvelles infections (taux élevé, quand supérieur à 6 % de nouvelles infections par mois). L’étude montre que le risque augmente :
 
- lorsque 4 % des vaches ou plus, chaque mois, ont des problèmes de boiteries. « La probabilité d'un taux élevé de nouvelles infections est alors 2,3 plus important » ;

- lorsque les poils du pis sont tondus ou brûlés moins de quatre fois par an (2,3 fois plus de risque) ;

- lorsque le rapport "Attention Santé" est consulté moins de deux fois par jour (1,8 fois plus de risque) ; 

- lorsque le robot était en service depuis moins de cinq ans (2,3 fois plus de risque )...

 

PLM  - Formules d'abonnement

AU CŒUR DES ÉLEVAGES LAITIERS ​​​​​​​

  • La richesse des grands reportages immersifs en élevage
  • L'exclusivité d'un réseau mondial d'éleveurs et d'experts
  • Des astuces et solutions concrètes pour chaque exploitation

Profitez d'une offre découverte 3 mois