Chez vous, qui a le code du logiciel de troupeau ?

Fabienne Bitaudeau est à l’aise dans la salle de traite et dans l’administratif. C’est un volet que l’on évoque peu souvent, peut-être parce qu’il est moins visuel, moins spectaculaire. 

Certains font même rimer « administratif » avec « rébarbatif », mais c’est une erreur. Il suffit de se rappeler qu’il y a le verbe « administrer » dedans, c’est à dire gérer.

Dans la laiterie et au bureau, voici les points de contrôle de Fabienne

Fabienne Bitaudeau est à l’aise dans la salle de traite et dans l’administratif. C’est un volet que l’on évoque peu souvent, peut-être parce qu’il est moins visuel, moins spectaculaire. 

Pour s’en faire une idée, Fabienne trait tous les matins, puis commence sa check-list. Le pupitre installé dans le coin de la laiterie est pratique. L’éleveuse y retrouve les bordereaux d’insémination. Elle en prend connaissance, fait un mémo. « Comme ça, je peux vérifier, que les infos ont bien été transmises dans la base de données ». Puis, au bureau, à l’écran, Fabienne gardera un œil sur les inséminations. « Si je vois une vache qui accumule trop d’IA, je le signale. » 

Toujours dans la laiterie, Fabienne vérifie le relevé de collecte. « Je sais tout de suite, si la quantité est cohérente ou non avec le nombre de vaches ». En cas d’anomalie - une baisse de lait - Bernard est prévenu.
Fabienne en profite pour faire un inventaire des produits d’hygiène, du papier d’essuyage, et, de façon générale, de toutes les fournitures pour l’élevage, « sauf les aliments », afin d’anticiper les commandes.

C’est le bureau qu’il vous faut

Le grand bureau de l’Earl Bitaudeau occupe une pièce à part entière, dans la maison de Fabienne et Bernard. Ce bureau est spacieux, agréable et pratique parce qu’on peut y travailler tout en restant chez soi, en famille, voire en chaussons, le soir après dîner. Il communique avec le séjour. Mais, il suffit de fermer la porte, pour bien séparer les choses. D’ailleurs, en journée, l’accès se fait par le côté, depuis le jardin, et non pas par la maison.

En entrant, sur la droite, il y a le bureau des éleveurs, en L, avec l’ordi. En vérité, c’est quand même plus le bureau de Fabienne. Et puis, il y a la grande table, au milieu de la pièce, qui invite à s’asseoir, quand l’endroit devient salle de réunion.
C’est une grande table que le technicien de la coop, le vétérinaire en suivi et la pointeuse de l’Upra connaissent bien. Bernard y a déjà organisé des réunions de Cuma. Et, il aime bien s’asseoir là, pour lire à tête reposée, des rapports, des courriels, des documents que Fabienne imprime, pour en parler ensemble.

Fabienne travaille, au quotidien, avec le logiciel CoachLait, dans la continuité du contrôle laitier par l’éleveur. Bernard consulte les données du troupeau, plutôt sur son téléphone portable. Thomas, le fils, est salarié à 100 km de la ferme, mais il a les codes et il avoue qu’il regarde « tous les jours pour se tenir au courant ». Le vétérinaire a les codes aussi. Car pour le suivi de troupeau, il y a toutes les infos…

Quand Dylan, le salarié, nous rejoint, la discussion s’engage sur les prochains maïs, le planning, un peu sur les vaches et la mécanique aussi. Le feeling passe bien.
Pour info, c’est sur le site Internet de la MSA que Fabienne a trouvé un outil plutôt « simple et pratique » pour éditer les fiches de paye…

Dans le prochain PLM, la suite de ce reportage chez Fabienne et Bernard, en Earl dans les Deux-Sèvres. Avec tous les outils et le timing d’une organisation efficace.
 

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