Les trois gestes qui sauvent.
1) Le seau d’eau froide sur la tête et dans l’oreille. Cela reste une bonne idée. « Ne pas lésiner sur la quantité ». Cela choque le veau et l’incite à tousser, évacuant ainsi les liquides.
2) Pendre le veau par les pattes arrière. « Ce n’est pas pour que le sang arrive au cerveau, comme le croient certains, mais pour que les liquides sortent par gravité, tout simplement ».
3) Utiliser des stimulants de la respiration que l’on applique dans les narines du veau.
« Si la respiration n’est pas efficace dans l’heure qui suit le vêlage, le veau se retrouve en état d’acidose respiratoire, et ce parfois même dès la naissance.» En effet, le sang n’achemine pas d’oxygène au muscle. Il y a alors fermentation lactique, provoquant l’équivalent des crampes bien connues des sportifs. « Pour combattre l’acidose, rien de plus efficace que du bicarbonate en perfusion, généralement accompagné de glucose. » Le tout sans oublier l’administration nécessaire de colostrum dans les premières heures de vie du veau pour l’acquisition de l’immunité