Comment traiter les kystes ovariens ?

Les kystes ovariens font partie des infections les plus fréquentes. Les performances reproductives des vaches laitières sont impactées, avec souvent un état d’anoestrus permanent (pas de chaleur). 

L’exploration échographique des ovaires par voie transrectale est la méthode la plus utilisée pour repérer un kyste. Il est également possible de réaliser un dosage hormonal, mais il est encore peu utilisé en routine et n’améliore pas forcément la fiabilité du diagnostic. 

Le traitement des kystes ovariens passe essentiellement par des méthodes hormonales. Ces différentes méthodes ne sont généralement appliquées qu’à partir de 50 jours post-partum, car la majorité des kystes régressent spontanément avant cette date. Les méthodes manuelles sont de nos jours déconseillées. En effet, il a été montré que la rupture manuelle des kystes provoque des traumatismes de l’ovaire et peut causer des hémorragies parfois fatales. Il s’en suit généralement la formation d’adhérences autour de l’ovaire à l’origine d’une baisse de fertilité des animaux. De plus, le taux de récidive après la destruction du kyste est fort. La GnRH, les hormones gonadotropes comme la LH, la progestérone ou les prostaglandines sont les plus utilisées. 

Les kystes lutéaux répondent bien à l’administration de prostaglandines (dinoprost, cloprosténol, luprostriol).

Les kystes folliculaires restent quant à eux difficiles à traiter. Le protocole OvSynch (GPG) est actuellement le traitement le plus couramment employé. 

 

Source : Vetagro Sup, Marine Bautin, les kystes ovariens dans l’espèce bovine. 

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