« Lors de visites d’élevages, nous avions le sentiment de voir des génisses qui peinaient après le sevrage », explique Franck Gaudin. Pour en être sûr, Logan Domeyer, un de ses collègues, s’est équipé d’un ruban barymétrique pour estimer le poids vif en fonction de leur périmètre thoracique. La mesure est certes moins précise qu’avec une balance, mais c’est la tendance qui est importante. La mesure est facile à mettre en œuvre est indépendante du contenu de la panse. Elle nécessite une bonne immobilisation de l’animal, mais Logan a de l’expérience. Il a relevé les poids des veaux au sevrage et 4 semaines après pendant un an sur 12 élevages.
Croissances homogènes avant sevrage, gros écarts après
Le bilan de ces relevés terrains pendant un an a montré des croissances durant la phase lactée relativement homogènes. ntre 760 g de GMQ, (600 g à 890 g) sur les 12 élevages. Par contre, les écarts entre élevages se creusent durant les semaines après sevrage avec des croissances allant de 140 g à 1,5 kg et une moyenne à 670 g. Certains lots de génisses avaient même perdu du poids dans les semaines suivant le sevrage.
Si un sevrage à deux mois reste l’objectif, la priorité est d’assurer la bonne transition avec l'idée de maintenir une croissance soutenue et continue, aussi bien avant qu’après le sevrage. Plusieurs blocages ont été identifiés. Vous pourrez les retrouvez dans le prochain hors série PLM, spécial génisses. Un reportage sur l'élevage Gibbs avec 1500 g de GMQ post-sevrage sera à lire également.