10 % des élevages laitiers néerlandais seraient aujourd’hui équipés d’un séparateur de phases. « 1 500 installations en service », avec, pour la plupart, une production de matière solide (lisier pressé) utilisé, comme litière, en logettes creuses. Parmi les précurseurs, la société Key Dollar dans l’Oregon et, sa société sœur, pour l’Europe, basée à Balk au nord d’Amsterdam. "Avec la hausse des prix de la sciure de bois et de la paille, les éleveurs ne peuvent que mieux rentabiliser un séparateur de phases ».
Sable ou lisier sec
« Le temps de couchage en logettes lisier séché équivaut à celui en logettes sable ». Toutefois, le lisier, même le plus sec possible, reste un substrat organique. Mais, les travaux du Nizo Food Research, aux Pays-Bas, ne montrerait pas de conséquences négatives sur la qualité du lait. « À condition d’avoir des logettes bien réglées, un nettoyage régulier et de respecter les cinq recommandations suivantes » :
1. Le lisier doit être bien mélangé, avant de le séparer.
2. Viser 35 % de matière sèche, au minimum, après pressage, pour une utilisation en litière.
3. Couche de 7 à 10 cm, au maximum. L’application doit se faire, une ou plusieurs fois par semaine, en fines couches, pour favoriser le séchage.
4. Une étable bien aérée et ventilée est indispensable.
5. En ajoutant de la chaux, tous les deux jours, vous pouvez augmenter le pH et ralentir la croissance bactérienne...
AV
En photo : Le lisier « sec » impose du matériel spécifique. D’où le projet de Key Dollar de développer le Robo-bed. Objectif : « Une solution automatisée, pour épandre la litière à base de lisier sec, sur 120 logettes, sur la base de 10 litres par logette et par jour ».