Galaxie, a récemment fait l’actualité aussi, avec son élection de vache de l’année. «Nous avons repris le troupeau il y a six ans avec mon oncle », explique Quentin Velut. «Les vaches étaient déjà là. Depuis, nous travaillons à exploiter leur potentiel ». Parmi les vaches à plus de 100 000 kg, seule Ella a été achetée à l’extérieur. L’âge moyen du troupeau est aujourd’hui à 4 ans et 11 mois. Avec 2,9 lactations en moyenne.
Au Champ, on a fait la connaissance des célébrités du moment. Celles du club des vaches à plus de 100 000 kg. Leurs productions sont actualisée à janvier 2020.
- Bonanza (Atom Storm), gestante en semence sexée, vache de l’année du Rhône, en 9ème lactation. Elle a déjà produit 130 451 kg de lait dans sa carrière. Sa mère Vania avait atteint 126 000 kg aussi. Et sa sœur Eolia (Rionel AD) affiche déjà 102 542 kg en 5 lactations, avec une lactation de 900 jours quand même. «Les origines de Bonanza remontent à la ferme de Boulieu, qui appartenait à mon grand-père ».
-Ella (Shottle), en 7è lactation, a réalisé son deuxième contrôle à plus de 70 kg. Elle affiche aujourd'hui 125 641 kg au compteur.
- Apie (Gordon), affiche 134 200 kg,
De leur côté, Epine (Shottle) et Etole (Shottle) sont pressenties pour dépasser prochainement les 100 000 kg. En novembre, la première affichait déjà 92 574 kg en 8è lactation. La seconde 97 216 kg en 6e lactation.
La productivité par vache n’est pas incompatible avec la qualité du lait. Si certains en doutent, l’exemple de l’Earl du petit Ramard, le démontre. Car c’est aussi la recherche du rendement fromager qui est visée avec les vaches plus âgées.
Ces savoyards d’origine transforment le lait en un quarantaine de produits pour la vente directe : fromages, yaourts au confitures, fromages blancs, beurre, crème…
A l’exemple de la Meule du Ramard, un fromage type « Gruyère », produit à Condrieu...