L’idée est de collecter les liquides et les solides chacun de leur côté pour les stocker séparément. Ainsi, les phases liquides et solides des effluents sont traitées séparément pour fournir des amendements organiques solides d’une parte et un biostimulant azoté liquide d’autre part. A la clé: « moins de CO2, moins de méthane et surtout une baisse de 70 % des émission d’ammoniac », selon Bioret Agri. « Entre les unités d'azote de synthèse économisées, la quantité de protoxyde d'azote non émis par l'étable, et la réduction des émissions de méthane par les effluents solides, on estime le bénéfice total pour l'environnement à 3 à 4 tonnes-équivalent-CO2 par vache et par an ».
Le prototype a été validé en conditions réelles de fonctionnement au Gaec du Buisson à Abbaretz, en Loire-Atlantique. La commercialisation du système en France est prévue à compter d'avril 2021.
Un système de séparation par courroies est hébergé dans deux rigoles dans le sol du couloir de circulation. En fond de rigole, les courroies effectuent en permanence un lent mouvement, d'un bout à l'autre du bâtiment, entre deux poulies. A l’aller, elles entrainent les bouses, lors de leur trajet en position supérieure, vers une fosse de stockage. Au trajet retour elles raclent le fond de la rigole, et entrainent les urines vers l'autre extrémité du bâtiment dans un bac de récupération.
