Il sera disponible dans quelques semaines. De nombreuses innovations technologiques en font sans doute le robot révolutionnaire de la décennie. La première concerne sa capacité : il est capable de traire 100 vaches laitières trois à quatre fois par jour. « Même les vaches avec des trayons croisés, petits … ne posent pas de problèmes » explique le concepteur.

Le coût saura également séduire les plus indécis. Il est annoncé à moins de 60 000 € avec un contrat de maintenance à 400 €/an. Avec 100 % des interventions et pannes incluses.

Mais l’innovation réside surtout dans ses technologies qui lui permettent vraiment de prendre la place de l’éleveur pour de nombreuses tâches autres que la traite. Sachant que 80 % du temps des éleveurs en traite robotisée est monopolisé par 20 % du troupeau, on y voit de suite l’avantage.

Ainsi, dès que le robot détecte une hausse de cellules, celui-ci réalise le traitement programmé ; dose prédéfinie d’huiles essentielles sur le dos de la vache ou traitement allopathique. Car le robot prend aussi la température de la vache par infrarouge, mesure le taux de LDH, de cellules et la conductivité. En cas de mammite, il est capable d’appliquer le traitement adéquat en intra-mammaire ou par injection. L’administration d’un anti-inflammatoire ou d’antibiotique se réalise automatiquement. Le robot est corrélé avec les protocoles vétérinaires. La vache est automatiquement suivie lors de la prochaine traite.

De même, les vaches en chaleur sont inséminées directement dans le robot pendant la traite à l’aide de deux bras robotisés. Ils sont issus de la recherche de l’armée américaine, avec une précision de 1 mm. L’un est équipé d’une caméra frontale et l’autre introduit la gaine contenant la semence.
À l’aide de cinq caméras présentes dans la stalle, la morphologie de la vache est analysée dans les moindres détails. Ces données sont corrélées avec les résultats de santé et de production pour choisir le meilleur taureau lui correspondant. Le robot stocke jusqu’à 150 doses différentes.

En fin de traite, la vache reçoit encore 300 gr de concentrés, pour la faire patienter, le temps que des brosses et des jets d’eau sortent de l’arrière du robot pour nettoyer les pattes avant, comme arrières dans les moindres recoins.

Et pour les vaches en retard ? Là encore, le système est autonome. Les vaches sont équipées d’un collier émetteur de son et de vibration qui incite la vache à se diriger vers le robot.
Pour les vaches les plus têtues, un drone décolle et vient guider la vache jusqu’au robot de traite.

Dans les mois à venir, un robot d’alimentation devrait également voir le jour en réalisant une ration vache par vache précis au gramme près pour répondre au mieux au besoin des vaches laitières hautes productrices sans aucun gaspillage alimentaire.

Ça vous tente ? Évidemment, vous l’avez compris, ce robot est né de l’imagination des journalistes PLM. Le Robot PLM n’est pas encore au programme..

En ce premier avril, on a pas résisté à vous accrocher avec ce joli poisson !!!

Alors qu’en pensez-vous ? Beau projet de PLM Magazine en ce 1er avril, non ?
Et vous, dites nous ou votre imagination vous emmène ? Quel outil vous faciliterait la vie ? Quelle tâche vous pèse le plus dans votre quotidien ? Ou bien ce qui vous a changé la vie ces dernières années ? Qui a apporté du confort dans votre travail ?
Ou plus simplement n’hésitez pas à nous faire part des sujets que vous aimeriez voir traiter dans PLM ? On reste ouverts à toutes vos suggestions..
Beau mois d’avril ..