C’est un modèle de 26 m3 à deux vis verticales, presque surdimensionnée pour le cheptel (140 à 145 VL). Mais pas tant que ça, surtout quand il faut la charger à bloc, avec de l’ensilage d’herbe et de la paille, pour approvisionner le site des génisses pour le week-end.
La machine convient pour de gros volumes. Et, l’éleveur apprécie qu’elle fasse du travail correct aussi avec des petits mélanges. La 26 m3 sert pour mélanger l’aliment fermier des veaux. Le Gaec prépare un stock pour deux mois, sur une base de maïs grain sec.
La trappe arrière, très bonne idée
Un point intéressant et voulu par l’éleveur est la présence de trois trappes de distribution sur le bol. Deux trappes latérales et, celle qui nous intéresse ici, une trappe arrière. « Je recule dans le bâtiment. Je décharge tout l’aliment veaux par la trappe arrière. C’est pratique. »
Pour la traction, à la mesure du troupeau et de 140 hectares « dont 40 de blé et 35-40 de maïs », voici les équipements du Gaec :
- un chargeur télescopique
- deux tracteurs de puissance égale, 140 à 150 cv environ, dont « un de neuf ans », polyvalents, pour les cultures et l’élevage. L’un d’eux dispose d’ailleurs d’un chargeur, en cas d’indisponibilité du télescopique.
D’un élevage à l’autre, les choix peuvent être différents et tout aussi logiques. Dans un prochain témoignage, un éleveur nous parlera de son organisation avec son automotrice achetée d’occasion, pour 80 VL. La machine fait deux tours. Le bâtiment d’alimentation, fonctionnel (en photo), vaut le détour… Le mois prochain, dans PLM.