Voici les données publiées par le Council on Dairy Cattle Breeding, organisme américain qui collecte les données de production et de reproduction sur plusieurs millions de vaches. Si la production des holsteins américaines n'a cessé de progresser depuis les années 1960 en passant de 6 500 litres par vache dans les années 1960 à plus de 12 700 litres par vache en 2020, la reproduction qui avait connu un déclin depuis 1960 progresse depuis le début des années 2000.
33 % de taux de gestation et 12 700 litres par vache
Chez les Holstein américaines, depuis les années 1960, la sélection génétique a été mise sur la production de lait. Cette tendance s'est ralentie en 1994 avec l'introduction de la vie productive et a commencé à s'inverser au début des années 2000 lorsque la critère du taux de gestation des filles est apparu. L'impact de la sélection génétique n'est pas anodin mais il ne faut pas oublier non plus les progrès en terme d'alimentation et croissances et de confort pour les vaches.
Une grosse production n'implique pas une mauvaise reproduction
Ce mythe a été utilisé pour justifier l'opinion selon laquelle une production laitière élevée était stressante et pathologique. Cette courbe illustre le contraire. D'ailleurs, une production laitière élevée ne peut se produire qu'en l'absence de stress et en offrant du confort aux vaches. Les vaches fertiles à haut rendement sont souvent les vaches les plus saines du troupeau.