À partir du 42e jour après vêlage, il est possible de synchroniser l’ovulation. Sur le terrain, il existe différents protocoles hormonaux. Leur efficacité dépend d’une ferme à l’autre. L’idéal est de tester chez vous et ensuite choisir, le protocole avec la meilleure performance.
1. Ovosynch (GPG)
Le schéma le plus utilisé est le protocole GPG dans lequel sont injectées : une GnRH, 7 jours plus tard une PG (PGF2α, prostaglandine) et 56 heures plus tard à nouveau une GnRH. Les vaches sont inséminées à l’aveugle, sans détection de chaleur, 16 à 18h après la dernière injection de GnRH, de telle façon que l’ovulation ait lieu au moment où le sperme se trouve dans les oviductes. À noter que ce protocole part du principe que les vaches sont cyclées. L’éleveur a donc trois injections à réaliser pour un coût moyen de 15 euros.
2. Cosynch
Pour les éleveurs souhaitant gagner du temps par rapport au schéma ovosynch, il est possible de le simplifier : schéma cosynch. Par contre, la synchronisation de l’ovulation et de l’insémination est moins précise. Le taux de gestation est légèrement inférieur à celui obtenu avec le schéma Ovsynch classique. Dans la version simplifiée Cosynch, on combine la dernière injection de GnRH avec l’insémination, ce qui signifie qu’on effectue une manipulation en moins par animal. L’éleveur a donc trois injections à réaliser pour un coût moyen de 15 euros.
3. Protocole G-6-G
Ce protocole est l’un des plus efficaces aux USA, mais le plus long à réaliser. 18 jours avec cinq injections pour un coût moyen de 25 euros. Mais une très bonne efficacité !
En partant du principe que la vache est cyclé et qu’elle présente un corps jaune : démarrer avec une injection de PG, suivie deux jours plus tard par une injection de GnRH (dont le but est d’obtenir une ovulation rapidement), et 6 jours plus tard, commencer l’Ovsynch classique (voir point 1) par une injection de GnRH. Trente heures après cette injection de GnRH, on observe normalement une ovulation puisque l’on est au jour 7e jour du cycle. Cela signifie qu’un follicule dominant est présent et prêt à ovuler (chez les vaches à 2 vagues folliculaires).