L’enrubanné de colza à dopé l’ingestion
Jean-Louis Hamard et ses associés du Gaec de la croix Brillet dans le Maine-et-Loire valident. « C’est un super produit, goûteux, hyper appétant, riche en eau, en pectine, en cellulose et en azote soluble.. » L’enrubanner permet d’en avoir constamment dans la ration.
« Quand on a commencé à en distribuer dans la ration, l’ingestion a été immédiatement dopée. On a observé une nette diminution des refus dans les jours qui ont suivi. La production a suivi. »
Testé et approuvé au Gaec de la Croix Brillet, Maine-et-Loire :
-Une vingtaine d’hectares de colza fourrager sont semés derrière les céréales. Selon les années, la récolte peut être réalisée dès septembre. « Une année on a fauché en décembre »
- 3 à 5 tonnes de MS/ha. « Nous avons fait 6 tonnes de MS une fois. C’était exceptionnel. Cette année seulement 3 tonnes. Heureusement que nous avons pu l’irriguer un peu, sinon, il n’y aurait rien eu »
- Fauché à 50 cm de haut, quand la tige est tendre. « Elle le reste un moment, ça laisse de la souplesse pour attendre la fenêtre météo qu’il faut ».
- Andainé le lendemain, en fin de matinée, après la rosée, pour enrubanner l’après-midi.
« Il faut un peu plus de bâches que pour enrubanner de l’herbe. Au moindre trou, le colza s’oxyde et perd en qualité. » La conservation est bonne, sauf s’il gèle fort en janvier février. Dans ce cas la couche supérieure de la balle est moins bonne.
L’ensilage de colza est possible aussi, « à condition de réaliser un silo étroit qui permette d’avancer très vite. Sinon il y a risque d’oxydation. Sans oublier, de mettre du de sel dessus »
Pour en savoir plus, voir le reportage « 10 000 kg en bio. En quasi autonomie » Dans PLM de décembre 2018, n°506. Pages 6 à 18.