Le résultat net est de 427 millions d'euros, soit 2 % du chiffre d’affaires, dans la moyenne des cinq dernières années « Nous retournons à la situation de 2018. L’industrie laitière n’est pas une industrie à forte marge. Avec 2 %, nous sommes dans la moyenne des cinq dernières années et dans la moyenne du secteur mais bien loin de grands groupes alimentaires qui se situent entre 8 et 10 % », nuance le dirigeant. Motif de satisfaction : la dette nette du groupe est en diminution. Elle s’élève à 5,2 milliards d’euros. « Lactalis consolide sa place de leader mondial des produits laitiers. Les résultats satisfaisants de 2020 et notre désendettement renforcent nos capacités de développement interne et externe », déclare-t-il.
« L’Europe pèse 56 % et reste notre premier marché. C’était deux tiers il y a quelques années. Les Amériques, avec 26%, continuent de se développer », commente-t-il.
Priorité à l'intégration des dernières acquisitions
« Nous voulons continuer de nous développer sur la partie nord américaine. Mais en 2021, notre priorité va à l’intégration des quatre entreprises qui nous rejoignent », confie Emmanuel Besnier.
Les dernières acquisitions sont Ultima Food, issu de la coopérative canadienne Agropur, la coopérative brésilienne Cativa, ainsi que Leerdammer et Shostka (en Ukraine), obtenus en échange de la cession de la totalité des parts dans Bel. Sans oublier Kraft Heinz (fromages naturels et râpés) aux États-Unis. Cette activité pèse la bagatelle de 1,5 milliard d’euros. « Les États-Unis vont devenir le premier pays du groupe après la France », souligne Philippe Palazzi, le nouveau directeur général du groupe.
Source. Article de Pierre Christen, Process Alimentaire