25 % de taux de gestation est la garantie d’un stade de lactation autour de 150 jours et donc la garantie d’une meilleure marge sur coût alimentaire (MCA), grâce à un meilleur potentiel laitier. Effet direct sur la rentabilité, en produisant ainsi plus de lait à un coût de ration quasiment constant.
Comprendre le calcul du taux de gestation
• Taux de gestation = taux d’insémination (et, ou de saillie) x taux de réussite à l’IA (et, ou de saillie)
• Taux d’insémination = nb de vaches inséminées / nb de vaches éligibles par périodes de 21 jours
Heureusement, on ne fait pas les calculs à la main. Le taux de gestation est l’affaire de bons logiciels de gestion de troupeau. Il est directement lié à la détection des chaleurs et à la réactivité de l’éleveur pour inséminer. Le Dr Vincent Caldwell, vétérinaire praticien au Québec, le confirme : La réussite de la reproduction dépend de multiples paramètres. « Mais les efforts qui ont le plus d’impact sur le résultat final sont ceux qui augmentent le taux d’insémination ». NDLR : Et donc, par effet levier, qui augmentent le taux de gestation (voir équations ci-dessus). « Il faut inséminer dès qu’on le peut et chaque fois que c’est possible. Ne pas rater de cycles. » Quant au « jour en lait » (= mois moyen de lactation), « il reste le meilleur indicateur, pour faire le lien entre reproduction et rentabilité » souligne le Dr Caldwell.
Le tableau de bord du potentiel laitier
Grâce à la repro, voici comment tirer profit du potentiel laitier du troupeau :
• 150 jours de mois moyen de lactation
• Taux de gestation 25 %
• 80 % des vaches vues en chaleur avant 50 jours
• 70 % des vaches inséminées en IA1 avant 80 jours et de la réactivité sur toutes celles en retard ou en retour au seuil des 80 jours.
Informations recueillies par Bertrand Méline, à la Journée Bov’Idée du 16 juin dernier, à l’initiative de Synthèse Elevage. Dossier complet, à lire dans le prochain numéro de PLM.