Pas de mammites, peu de cellules. Le protocole d’avant-traite est réduit au minimum, sans mousse, ni lavettes. Mélanie et Matthieu Bodin ont même arrêté de tirer les premiers jets. « A la longue, on commençait à avoir mal aux mains ».
Attention, toutes les qualités de sable ne se valent peut-être pas. Il faut voir d’abord comment la santé mammaire évolue, avant d’alléger le protocole de préparation.
1/ Essuyer avec du papier sec
Le sable s’enlève bien avec du papier sec. « Au contraire, si on humidifie, il part moins facilement ». L’éleveuse utilise un papier assez épais, « un peu gaufré », qualitatif.
2/ Garder un gobelet de produit désinfectant
Dans le cas où une mamelle arrive sale. C’est rare, au Gaec. Mais, il suffit d’une bouse au mauvais endroit... Ce produit désinfectant d’avant traite, Mélanie et Matthieu l’utilisent également sur les fraîches vêlées, avant de collecter le colostrum.
3/ Un post-trempage très cosmétique
Idéalement, un produit onctueux, presque comme une crème, pour protéger la peau du trayon, car le sable peut irriter un peu.
4/ N’oubliez pas la brumisation
Quand le brumisateur n’est pas en route ou bien quand une buse est bouchée, les vaches le font vite savoir et des mouches rappliquent. Ce n’est jamais bon, ni pour le calme, ni pour l’hygiène.
Bientôt dans PLM, tous les conseils, pour des logettes sur sable, à l’exemple du Gaec Dynamilk, Pas-de-Calais, avec 108 vaches à 40,5 kg de lait, une seule mammite depuis le début de l’année.