Les Vosges, la Meuse et la Meurthe et Moselle entrent ainsi dans le périmètre de collecte de colostrum de la coopérative laitière Prospérité Fermière. L’extension est permise avec un partenariat avec Union Laitière de la Meuse, qui couvre un département à 100 % et la coopérative Seenorest Optival qui assure la logistique de la collecte.
Depuis 15 ans, Prospérité Fermière collecte l’excédent de colostrum de ses adhérents dans les Hauts-de-France. Depuis 2019 en Normandie. 300 000 litres ont ainsi été collectés en 2020 chez plus de 1 300 éleveurs-producteurs de colostrum. Avec l’élargissement de la zone de collecte, Prospérité Fermière vise les 400 000 litres collectés d’ici fin 2021. En conventionnel comme en agriculture biologique. « Ce sont près de 1600 nouveaux producteurs potentiels. Notre objectif est d’en faire adhérer près de 30 % au terme de 5 années », explique Serge Capron, président de la coopérative laitière Prospérité Fermière.
Paiement indexé sur la qualité du colostrum
« C’est un complément de revenu non négligeable pour les éleveurs laitiers », explique la coopérative. Le tarif est identique sur toutes les zones de collecte. Il varie selon la qualité du colostrum : de 0,8 €/L, à 4 €/L maximum.
Les coopératives partenaires informent et forment leurs adhérents sur ce nouveau débouché. « Ces deux partenaires techniques vont aussi apporter un conseil aux éleveurs sur l’amélioration de la qualité du colostrum. Ce sont bien le volume et la qualité qui garantissent le meilleur prix à l’éleveur ».
- Prospérité Fermière fournit les seaux dans lesquels le lait est conditionné pour garantir la traçabilité : un seau par vache et par traite.
- Un centre de collecte est organisé à Verdun sur le site de l’ULM où deux camionnettes d’Optival déposent les seaux de colostrum congelé récupérés dans les exploitations.
- Livraison à l’usine Ingredia à Saint Pol sur Ternoise pour le stockage puis la transformation.
- La fabrication a lieu une fois par semaine tous les 2 mois. Le colostrum est transformé en ingrédients laitiers riches en bioactifs. « Ils sont incorporés dans des compléments alimentaires comme les laits infantiles, des aliments fonctionnels comme compléments sportifs, des cosmétiques et en alimentation animale pour les animaux de compagnie comme d’élevage. Ils sont ensuite commercialisés dans le monde entier. »