Nursery. David Follet a eu l’idée de portes ventilées
« Pour bien comprendre la ventilation de sa nursery, il est intéressant de s’asseoir au milieu des veaux. C’est là que j’ai senti les appels d’air et commencé a amélioré l’existant », témoigne David Follet, éleveur en Seine-Maritime.
Le problème : les veaux toussaient
David Follet - Le bâtiment des veaux était grand ouvert, côté nord. Je mettais des bottes de paille en hiver, pour protéger des courants d’air, mais ce n’était pas le top. Des veaux tombaient malades.
La problématique était : comment mieux « fermer » sans pénaliser la ventilation...
La solution : des portes semi-pleines
- J’ai décidé de monter des portes coulissantes, à la place des bottes de paille.
Portes pleines en bas (sur 1,20 m) et ouvertes, en haut, avec des filets à grosses mailles. Cela marche bien. J’aurai du le faire avant !
Je ferme encore sur le côté du bâtiment, avec des bottes de paille. Je les retire au fur et à mesure.
- J’ai monté quatre cheminées en toiture.
- J’ai enlevé des planches dans le claire-voie, côté venté, et j’ai protégé par un filet brise-vent. Je pense que je vais enlever quelques planches encore, petit à petit, pour améliorer la circulation de l’air, sachant que la ventilation est déjà bonne.
Le résultat : Pas d’antibio cet hiver
Depuis, les veaux toussent beaucoup moins. Je m’en sors bien avec un peu de vitamines et des huiles essentielles.
La tonte systématique de la ligne de dos est bénéfique aussi. D’octobre à mars, je le fais systématiquement sur les génisses de 2,5 mois.
Pour en savoir plus, lire le grand reportage "En solo, je suis monté à 65 vaches" , paru dans PLM de juin 2018. David Follet raconte son installation, ses erreurs, l'organisation mise en place. Rigoureux dans sa gestion et dans l'organisation: mesures de prévention, outils pour anticiper, gestion de l'herbe pâturée pour un troupeau de 60 pies rouge.
Reportage à retrouver via les archives du PLM numérique (Accès réservé aux abonnés)
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