Ainsi, Valérie Kromm, chez Animine, insiste sur l’importance des analyses. Mais, pas seulement...
1/ Quelle est la teneur réelle de vos fourrages en oligo-éléments ? C’est le b.a.-ba pour équilibrer la ration et anticiper les antagonismes. Je me souviens d’un ensilage d’herbe à 400 mg de fer. Plus du double de la valeur attendue.
2/ Vérifier la teneur de l’eau de boisson. Elle est parfois une source significative d’antagonistes (fer, soufre…), au risque de bloquer l’assimilation du cuivre et d’autres oligo-éléments.
3/ La minéralisation des taries est trop souvent oubliée. C’est pourtant là que tout se joue, pour la mère et son veau, jusqu’à la production d’un colostrum de qualité. Le saviez-vous ? Les besoins en cuivre des taries sont plus importants que ceux des vaches en lactation.
4/ Le plus n’est pas forcément le mieux. Attention aux excès liés aux apports multicanaux. Concentrés, aliment minéral, supplément, bolus… Lisez toutes les étiquettes, faites le total.
5/ Rester précis sur les quantités distribuées par vache et par jour. Attention aux variations d’effectif, en cas de ration mélangée. Gare aux distributions « à vue d’œil »…