« Dans les Monts du Lyonnais, si l’on supprime les zones humides il reste peu de zones pâturables… ». Terrain propice aux vers parasites, tel le paramphistome qui avant de devenir adulte passe par un stade immature problématique. Moins connus, ces « immatures » sont les plus dangereux car responsables de lésions aiguës.
Le Dr Jacques Devos, vétérinaire praticien dans la Loire, membre de la commission parasitologie des GTV, le souligne : « la forme immature de la paramphistomose donne régulièrement des formes cliniques pouvant aller jusqu’à la mort de l’animal. » A contrario, la forme adulte impacte les performances, mais n’affectent pas la santé de l’animal.

Dans le bovin hôte, les parasites immatures sont localisés dans la caillette et le duodénum. Ils sont visibles sur la muqueuse où ils provoquent des réactions inflammatoires sous forme de nodules. « Ne pas confondre ces nodules avec ceux des larves enkystées d’Ostertagia (strongle) ». Un léger œdème des plis de la caillette avec quelques ulcères est observable. Dans le duodénum, les lésions dues aux paramphistomes immatures sont souvent hémorragiques. Les animaux sont plutôt maigres et présentent des fèces molles. Cette phase est la plus préjudiciable.
A l’autopsie, les paramphistomes immatures ont la même forme que l’adulte : 1,5 à 2 mm avec les ventouses visibles. Les adultes sont simplement plus grands (6 à 8 mm de long).
Le paramphistome présente un cycle évolutif « hétéroxène » semblable à celui de la grande douve. Cela signifie qu’il se décompose en plusieurs phases, mettant en jeu deux hôtes : un hôte intermédiaire (limnée) et un hôte définitif (bovin et autres ruminants).

L'article intégral avec les explications en détail sont à lire dans PLM de septembre 2013 (page 46). A relire via les archives du PLM numérique (Accès réservé aux abonnés).

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