Paramphistome. Cinq conseils pour un bon dépistage coproscopique

L’impact des paramphistomes adultes sur les performances est bien connu. Heureusement, on sait les dépister. Plus problématique est la question du paramphistome au stade immature. Il peut provoquer des lésions aiguës. En coproscopie, il peut passer inaperçu.

1) L’idéal est de prélever les matières fécales dans un pot en plastique. Pour les gants de fouille, il est préférable d’évacuer l’air du gant et de réaliser un noeud solide.

2) Il vaut mieux conserver le prélèvement à +4 °C, sinon le parasite évolue. On peut se trouver en présence de stades larvaires avancés. Par contre, si le prélèvement nous parvient dans la journée, il peut rester à température ambiante. La congélation est déconseillée.

3) La quantité nécessaire est d’environ 20 g de matières fécales. Pour les examens de mélange, le maximum conseillé est de cinq animaux, avec pour masse finale toujours 20 g environ.

4) Le prélèvement doit strictement être réalisé par voie rectale: le ramassage au sol entraîne le risque de contamination par des parasites dont les oeufs ou les larves sont proches de ceux recherchés.

5) Le prélèvement doit être identifié et accompagné d’une feuille de demande d’analyses.

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