Photo à l'appui. Comment reconnaître un surpâturage ?
Sur cette photo, deux signes de surpâturage sont faciles à identifier :
1. Les zones qui deviennent claires sont des zones sur-pâturées.
2. Toutes les vaches que l’on voit, ici, pâturent de l’herbe déjà broutée… Il est temps qu’elles quittent cette parcelle en urgence.
Bien sûr, il reste des refus. Mais, si les vaches ont pâturé tout le tour d’une zone sans s’y arrêter, c’est qu’elles n’iront pas avant d’avoir sur-pâturé tout le reste. En général, il s’agit de refus générés par les déjections.
Il y a deux leviers pour les réduire :
• travailler sur la vie du sol pour accélérer la dégradation de la bouse et faire en sorte que l’herbe qui repousse n’ait pas une appétence différente de celle d’à côté.
• le second levier est de réduire le temps de présence, de sorte que les vaches mangent d’abord et bousent ensuite.
De plus près, le surpâturage fait apparaître uniquement des gaines sectionnées. Il n’y a plus trace de limbe, à l’inverse d’un pâturage correctement conduit.
Pour en savoir plus, lire l'article paru dans PLM de mars: "Pâturage. Attention au coup de dents de trop", avec les explications de Mathieu Bessière, conseiller indépendant, spécialiste du pâturage tournant dynamique. Article accessible via les archives du PLM numérique (Accès réservé aux abonnés)
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