Reporter à PLM, habitué des reportages à l’étranger, Arnaud Verleur est l’un des chanceux de l’équipe PLM, confiné à la campagne, sur la ferme familiale, en Mayenne. Son quotidien ressemble un peu au vôtre…

« J’ai la chance d’être confiné sur la cinquantaine d’hectares du corps de ferme. Je mesure le privilège que j’ai par rapport aux personnes qui ne peuvent pas sortir de chez eux.
J’ai pu me rendre à un congrès sur l’élevage des veaux en Allemagne juste avant le confinement. Quand les rassemblements étaient encore permis. Depuis, pas de déplacements dans des élevages en France ou à l’étranger. On respecte une quarantaine pour éviter de véhiculer le virus. Et les frontières sont désormais fermées...

Le télétravail n’est pas une nouveauté pour moi. Par contre, il faut que je partage mon bureau avec mon fils de 6 ans. Concilier rédaction d’articles et école à la maison. Ce n’est pas de tout repos. On ne s’improvise pas instituteur. D’autant que l’année de CP est importante pour apprendre à lire et que les enfants manquent d’autonomie à cet âge-là… Sauf pour enfiler le bleu de travail.
Après l’école, mon fils peut aussi profiter du grand air. Il m’aide à faire les clôtures, nettoyer les cases à veaux... On profite du soleil pour lire PLM allongé dans les champs. Pour le moment, facile de repérer le nom de papa dans le magazine, mais ce qu’il préfère, ce sont les BD de Loïc Schwartz.

Je garde contact avec les éleveurs du réseau PLM. Le confinement ne leur change pas le quotidien, car le travail avec les animaux continue et les travaux des champs peuvent aussi reprendre. Par contre, les inquiétudes sur le prix du lait se font sentir.

A suivre dans les prochains épisodes, l’expérience confinement d’Aldric, Kevin et Béatrice.