Trois périodes sont donc distinguées avec des avantages et des inconvénients pour chacune d’elles. Les explications d’Herb’actif :
- Un semis en début de printemps permet d’obtenir un fourrage feuillu, sans épi, donc d’excellente qualité : Il sera disponible en juin-juillet, à une période où l’herbe commence à manquer dans les autres parcelles. Ce fourrage est adapté pour constituer des stocks d’herbe sur pied, dont la hauteur demande parfois d’être exploitée en pâturage au fil. Un semis en début de printemps trouve parfois comme facteur limitant le fait que certains sols restent longtemps froids, ce qui handicape l’implantation. Il faut par ailleurs tenir compte du risque de gelée tardive qui peut endommager le jeune semis.
- La deuxième période envisageable est la fin de printemps. A cette date, une récolte précoce de l’ancienne flore a été possible en ensilage ou en enrubannage. A cette période, les températures sont plus élevées, mais il faut évaluer la réserve utile en eau du sol, la production de l’ancienne flore a peut-être épuisé le sol en réserve hydrique. Il faut aussi ne pas semer trop tard pour éviter d’avoir de jeunes plantules exposées à des sécheresses estivales. Cette période de semis permet de ne pas perdre de productivité globalement sur l’année : une première coupe précoce sur l’ancienne flore et une production abondante, d’excellente qualité durant tout l’automne.
- La troisième période possible est le mois d’août. Cette période est particulièrement intéressante car à cette date l’essentiel de la production de l’année est réalisé. La terre est chaude et la flore existante est moins concurrentielle qu’au printemps. Un minimum d’humidité est bien sûr nécessaire. La parcelle entrera en exploitation dès la fin d’automne selon le développement et les espèces implantées. L’objectif est de ne pas laisser une hauteur d’herbe trop haute pour passer l’hiver.
Source. Herb'actifs