Taux d’urée. Par où commencer ?
On commence par regarder le lait de mélange
« Entre 180 et grand maximum 280, pas trop de problème » rassure le Dr Debotz. Le taux d’urée moyen est un indicateur, certes moins précis que sur le lait individuel, mais qui permet d’avoir une vue globale.
Dès que l’on est au-dessus, il faut aller voir sa ration et essayer de comprendre d’où vient cet excès. Le plus souvent, on observe dans ce cas :
- une ration excédentaire en azote soluble amenée par des fourrages type ensilage d’herbe en luzerne ;
- une quantité trop importante de protéine amenée par un tourteau (non tanné) ;
- une ration anormalement complémentée en urée alimentaire.
La cause peut venir aussi :
- de rations déficitaires en énergie ;
- d’une énergie à digestion trop lente.
Ces deux cas de figure peuvent entraîner une hausse excessive du taux d’urée, bien que le taux protéique dans la ration soit cohérent.
Puis, on regarde les taux d’urée individuels
Ils donnent des informations plus précises. Notamment, quels groupes d’animaux subissent l’augmentation de ces taux… Est-ce que ce sont les vaches en début de lactation, celles en fin de lactation voire tout le troupeau ; les bonnes productrices ; les vaches n’étant plus complémentées ou au contraire celles soutenues au Dac… En visualisant cette répartition, une première critique de la mise en place de la ration va apparaître.
Pour en savoir plus, lire l'article "Audit Ration. Penser aux taux d'urée individuels" dans PLM n° 504 d'octobre 2018. Au travers de quatre exemples concrets, Bertrand Debotz, consultant CoahLait, vous explique comment les utiliser, les interpréter.
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