Transition ratée, attention à la santé des pieds

La bonne structure physique de la ration prépa ne suffit pas. « En matière d’amidon et de concentrés, il faut veiller à ce que la marche ne soit pas trop haute, entre la ration des prépas et celle des débuts de lactation » rappelle le Dr Bruno Dalez, vétérinaire praticien.

 

Bruno Dalez, vétérinaire

L’enjeu est primordial : sécuriser la transition, afin de préserver la stabilité du rumen le plus possible.
Ainsi, est-il toujours bon de rappeler que « l’ensemble des concentrés et céréales donnés en début de lactation doivent apparaître dès la ration des prépa-vêlages. »
Cela veut dire un apport, en petites quantités et une augmentation progressive, avant vêlage.

A défaut, le risque est bien celui de la sub-acidose et ses conséquences négatives : baisse de l’ingestion, fonte du coussinet amortisseur sous le pied ; diminution de l’immunité, sensibilité accrue aux infections du pied.

Pour Bruno Dalez, « l’éleveur en ration complète doit être encore plus vigilant sur la transition. »

Et d’ajouter, attention aux raccourcis : « Ce n’est pas parce que l’on donne de l’ensilage de maïs, avant vêlage, que le rumen sera prêt à recevoir du maïs en farine et en grande quantité en début de lactation. » Bien distinguer les deux. On n’oubliera donc pas, ici, d’apporter du maïs en farine, dès trois à quatre semaines avant vêlage.

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