Conséquence de la chaleur et/ou d’un manque de confort, « les vaches restent debout, statiques ». Elles ne sont pas à l’aise. Leurs pieds non plus, jusqu’à souffrir « d’un manque d’oxygénation », provoquant des traces hémorragiques et des ulcères de la sole, la fameuse « cerise », encore aujourd’hui le problème n°1.
Le temps de latence, étant d’un mois ou deux, entre le stress subi et l’impact sur les pieds, on comprend pourquoi l’effet de la canicule se répercute en fin d’été - début d’automne.
L’exception infirme la règle : « Comme l’été 2021 a été moins chaud, il y a eu moins de boiteries », observe le pédicure.
Restent les nouveaux silos, fraîchement ouverts, parfois trop rapidement, qui ajoutent une ombre au tableau.
En conclusion, prévention du stress thermique, ventilation de l’étable et la meilleure transition possible entre silos. Dès le printemps prochain, chacun sera à pied d’oeuvre, pour limiter le pic de boiteries automnales.