Notamment, par une perfusion de calcium. Il est plus difficile de repérer les vaches en hypocalcémie subclinique. La fièvre de lait coûte 250 €, l’hypocalcémie « seulement » 110 €. Mais on estime que 50 % des vaches d’un élevage sont en hypocalcémie subclinique, contre 5 % pour la fièvre de lait. Au final, son incidence économique est nettement plus élevée que la fièvre de lait.
L’hypocalcémie subclinique est la forme silencieuse, non symptomatique de la fièvre de lait… difficile à identifier. Elle se caractérise par une baisse du taux de calcium dans le sang, plus modérée que la chute de la calcémie constatée lors d’une fièvre de lait.
L’hypocalcémie subclinique est une porte d’entrée aux troubles de santé après le vêlage. La moindre disponibilité en calcium entraîne une moindre activité musculaire au niveau du rumen, de la caillette, de l’utérus ou du canal du trayon. Ainsi, elle augmente les risques de déplacement de la caillette, elle perturbe la rumination, elle favorise les infections utérines et les mammites (mauvaise fermeture du trayon).
Par ailleurs, la baisse d’ingestion conduit à un déficit énergétique. La vache mobilise activement ses réserves graisseuses ce qui augmente les risques de cétose.