Avec un seul lot de vaches taries, il faut limiter au maximum les changements de groupe, de bâtiments, etc afin de réduire le stress. L’objectif principal est d’avoir des vaches taries ingérant un maximum de kilos de matière sèche. Des chercheurs de l’Université de Colombie ont démontré qu’un kilo de matière sèche en moins ingéré une semaine avant vêlage double le risque de cétose.
Les éleveurs doivent connaître précisément la quantité de matière sèche ingérée par ces vaches taries et suivre l’évolution. Ainsi, si l’ingestion est insuffisante, il faudra revoir avec son nutritionniste la ration, mais aussi le confort et l’accessibilité à l’eau. Par exemple, un surpeuplement réduit l’ingestion.
La réussite d’un lot de vaches taries passe également par des fourrages avec une BACA très faible. Attention, notamment à la paille et le maïs trop riche en potassium. Dans ce cas, deux lots de vaches taries seront à privilégier avec l’apport de produits anioniques, trois semaines avant vêlage.
Des chercheurs étudient également s’il serait plus intéressant d'avoir un groupe de vaches taries et un groupe de génisses gestantes. Car il s’avère que dans ce scénario, les futurs primipares ingèrent 10 à 15 % en plus et produiront plus de lait.