Les deux derniers foyers se situent en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine. Aucun cas de botulisme humain n'est à déplorer. Ces souches botuliques produisent des toxines D/C susceptibles de provoquer la maladie chez l’homme. Plusieurs de ces foyers de botulisme (quatre en mai) ont été identifiés dans des exploitations qui ont un atelier de poulets de chair ou qui sont à proximité d’un atelier avicole. « Les poulets de chair ne sont pas sensibles à ce type de toxine et un portage […] est observé dans certains lots », rappelle le Bulletin Hebdomadaire de Veille Sanitaire Internationale, diffusé sur la plateforme ESA.
La principale origine de contamination s’avère être le fumier de volaille contaminé par la clostridie, et ce, depuis 2017, selon le LNR du botulisme. Mais « il n’avait jamais été observé autant d’épisodes dans un laps de temps aussi court et sur une zone géographique aussi réduite ». Reste à connaitre les causes de la forte contamination des ateliers de volailles qui exposent les élevages de bovins « à de fortes pertes ». En effet, la mortalité s’élève parfois jusqu’à 100 % du cheptel…